Coupeurs de feu

Un jeune de 20 ans a décidé de mourir suite à une rechute de leucémie.

Les raisons qu'il a invoquées sont qu'ils ne se sentait pas de revivre les douleurs du traitement précédent, sachant probablement qu'à son âge il n'obtiendrait que quelques mois de rémission.

Personne ne saura réellement ce qui se passait au fond de lui, puisque l'euthanasie a eu lieu samedi, en Suisse (où la loi, très stricte, le permet tout de même sous des conditions draconiennes et avec un accompagnement je dois dire extraordinaire).

Je lance ici le débat sur les coupeurs de feu, appelés différemment selon les régions (barreurs de feu notamment).

Je ne souhaite ici aucune polémique (je ne veux pas entendre ni j'y crois, ni c'est des conneries, mais bien une discussion constructive et un échange d'idées et surtout d'informations.

Le premier post devra être une définition neutre, non engagée, de ce qu'ils sont.
Des références aux religions, aux civilisations, sont les bienvenues (imposition des mains).

Je ne dirai que deux choses:

"Les miracles ne sont pas en contradiction avec la nature;
ils ne sont en contradiction qu'avec ce que nous savons d'elle."
Saint-Augustin

"Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s'en aille."
Incantation retrouvée sur un papyrus égyptien

Je précise que j'userai de mon droit de censure sur ce sujet si j'estime que les débats dérivent ou qu'il devient évident qu'ils ne seront plus constructifs.

(pour information j'ai pas répondu, car je sais pas ce que sont les coupeurs de feu... jamais entendu ce terme)

La difficulté dans ce type de débat c'est quand même de rester objectif, et ça ce n'est pas simple du tout. Que l'on y croit ou pas importe peu à la limite.

Par contre avant d'entamer un quelconque débat, on parle bien des coupeur de feu, c'est-à-dire de ces hommes et femmes qui ont la faculté d'atténuer voire d'éliminer les douleurs physiques consécutives à des brûlures plus ou moins graves ?

Dans ma régions, ce sont des barreur, mais il ne fond pas qu'atténuer la douleur, ils traitent aussi les verrues, l'eczéma, et d'autres maladie de peau.

Pour moi il font une barrière contre la douleur (d'où leur nom, coupeur, barreur), mais ils agissent aussi sur le mental, ils touchent aussi à cette douleur là: de plus en plus de scientifiques reconnaissent l'importance du mental sur la capacité à guérir. En fait je suppose à se battre, tout simplement, à accepter les médicaments, les souffrances passagères, etc...

J'ai subit il y a 2 ans une opération chirurgicale, pas la première, mais je ne m'attendais pas à une telle douleur, malgré la morphine. J'ai viré ma famille de ma chambre pendant 2 jours, le temps que ça passe. J'étais repliée sur ma douleur, comme si elle était à l'intérieur de moi et que je lui parlais, isolée du monde extérieur. Oui, la douleur isole, il n'y a plus que ça qui existe malheureusement.

Mon cas était bénin, et mon isolement sans importance (bon, mon fils a pas aimé sur le coup que je lui dise que je ne voulais pas le voir... ), mais dans des cas plus graves où la souffrance doit durer des années, et où le patient ne doit pas s'isoler s'il veut se soigner et guérir...

Salut à tous,

Pour vous raconter ma petite histoire, j'ai eu un gros cancer à l'age de 4 ans (tout va bien , no soucis maintenant même si je reste beaucoup surveillée).
Pendant que j'étais à l'hopital, ma famille très pieuse m'a envoyé toute sorte de grigri et de gens plus bizarres les uns que les autres. Le fait est que j'ai guéri et mes oncles et tantes (un peu marabouteurs sur les bords) sont persuadés que c'est grâce à tous ces petits trucs. Personnelement, je n'y crois pas tout autant que la religion mais ça n'engage que moi.

Cela dit, comme l'a signalé Playing, il est vrai que le mental joue beaucoup (en l'occurence dans mon cas, surtout mon ressenti par rapport à l'état d'esprit de mes parents) et pour des personnes moins bien entourées, il se peut qu'un barreur, coupeur ou autre (magnétiseur, marabouteur, ...) peut aider à soulager l'esprit si ce n'est le corps. De toute façon, pour avoir moins mal, je pense qu'il faut d'abord accepter la douleur et que tenter de l'enlever à tout prix n'est pas du tout la solution, à moins que l'on aime les sectes et les addictions médicamenteuses qui restent un risque dans tous les cas.

Voili voilou, ce n'était que mon humble avis sur la question.